Du 21 au 24 octobre dernier, la MRC des Sources recevait une délégation composée de 18 représentants politiques, partenaires et entreprises de la Région Grand Est de France. Depuis maintenant 2 ans, la MRC des Sources déploie un projet de coopération avec la Région Grand Est autour de la bioéconomie, projet principalement axé sur les matériaux biosourcés.
Dans le cadre de sa visite au Québec, la délégation française a visité le Carrefour d’innovation sur les matériaux de la MRC des Sources (CIMMS), l’entreprise Nature Fibres, la coopérative Cultur’Innov et son centre de conditionnement ainsi que le Parc régional du Mont-Ham.
La délégation a aussi participé aux deux journées du Rendez-vous des écomatériaux, un colloque qui rassemblait 200 architectes, ingénieurs, entrepreneurs, chercheurs et étudiants. Le colloque se penche sur l’utilisation de matériaux biosourcés dans la société. En plus d’avoir eu plusieurs occasions de maillages et de réseautage avec les participants et participantes, plusieurs membres de la délégation faisaient aussi partie de la programmation de l’événement, où ils ont pu partager savoir-faire et expériences.
Finalement, une journée de visite à la Faculté de génie de l’Université de Sherbrooke a aussi été organisée.
Ce projet de coopération permet donc d’identifier les acteurs, les compétences et les savoir-faire communs dans l’objectif de tisser des partenariats longs termes entre la MRC des Sources et la Région Grand Est. En plus de favoriser des projets collaboratifs entre chercheurs et industriels, le projet permet aussi aux territoires d’échanger sur les savoirs et savoir-faire agroéconomiques en matière de plantes industrielles. Il aura aussi pour effet de favoriser les échanges et les coopérations en matière de bioéconomie dans l’objectif de gérer et d’utiliser les ressources naturelles de manière durable. Notons aussi l’importante opportunité de visibilité et de rayonnement international pour les experts académiques français et québécois.
Ce projet de coopération est rendu possible notamment grâce au Fonds franco-québécois pour la coopération décentralisée (FFQCD) du ministère des Relations internationales et de la Francophonie.